Plusieurs constats ont été fait pour cette année : La mobilisation des collectivités locales est importante, notamment celle des nouvelles équipes municipales, recherchant à structurer un accueil porté par une politique locale inclusive. Par ailleurs, aux côtés du Fonds RIACE, la poursuite de l’engagement de grands bailleurs de fonds traditionnels comme la Fondation de France ou la Fondation Abbé Pierre et l’apparition nouveaux bailleurs privés reste forte sur la thématique de l’exil.

Cependant, un paradoxe subsiste. Si les acteurs que nous soutenons arrivent à régulariser légalement la majorité des milliers de personnes auparavant sans papiers, les pouvoirs publics continuent de les maltraiter et de vouloir ostraciser ces associations. Par ailleurs, la situation des mineurs non accompagnés se dégrade constamment. Il perdure de grandes difficultés à faire reconnaitre leurs droits. L’application de la présomption de majorité, reconnus contraire au droit international semble de généraliser.