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En France, le nombre de mineurs isolés étrangers (MIE ou MNA) reste élevé. Ces enfants, qui fuient la guerre et la pauvreté, devraient bénéficier de la protection de l’aide sociale à l’enfance, comme le prévoient les lois françaises, européennes et internationales. Pourtant, une grande partie d’entre eux demeure sans prise en charge, en dépit des obligations légales rappelées par le Défenseur des droits et les instances internationales.
En 2023, le Comité des droits de l’enfant de l’ONU a condamné la France pour avoir abandonné un MNA sans hébergement ni ressources. Des associations comme Médecins sans Frontières et Médecins du Monde tirent la sonnette d’alarme : ces jeunes, déjà fragilisés, sont exposés à des risques majeurs, tels que les troubles post-traumatiques, la violence, l’exploitation criminelle et l’errance à travers la France et l’Europe.
Privés de protection et de soutien, ces jeunes se retrouvent souvent livrés à eux-mêmes. Ils perdent leurs repères, adoptent les « codes de la rue » et deviennent particulièrement vulnérables aux réseaux criminels. À un âge où ils devraient se construire, ils font face à des troubles psychologiques importants : anxiété, dépression et isolement.
Le rapport du Sénat de 2021 a mis en lumière les conséquences sociales alarmantes de cet abandon : une génération entière de jeunes marginalisés, laissés en dehors de notre société.
Les solutions
Face à cette crise, des solutions concrètes existent. Parmi les associations soutenues par le Fonds RIACE France, 25 % sont spécialisées dans l’hébergement et l’accompagnement des mineurs rejetés par l’aide sociale à l’enfance.
Ces organisations apportent des réponses essentielles :
- Un hébergement sécurisé : offrir à ces jeunes un toit et un environnement protecteur.
- Un accompagnement éducatif et social : aide à la scolarité, insertion professionnelle et régularisation administrative.